Christophe Barbier
Journaliste politique, il passe par Le Point (1990) et Europe 1 (1995), sur La Cinquième, il anime l’émission Affaires publiques dans les années 1990 en compagnie de Denis Jeambar, expliquant notamment le rôle des institutions françaises et européennes.
Il devient chef du service politique de L’Express en 1996, puis directeur adjoint de la rédaction en 2001.
En , après le rachat de l’Express par le groupe belge Roularta et à la suite du départ de Denis Jeambar pour Le Seuil, il devient directeur de la rédaction de l’hebdomadaire. Il procède alors à une importante réorganisation de la rédaction et à de nombreux départs parmi les rédacteurs en chef et les chroniqueurs extérieurs6. Il annonce alors la forme qu’il compte faire prendre à l’hebdomadaire : « un entretien « vitrine » placé en début de journal, la partie « indiscrets » remusclée, les pages « arts et spectacles » réintégrées après avoir été exilées dans le magazine (Le Mag). Celui-ci, consacré à la mode, la maison, la santé, les loisirs, sera enrichi et rebaptisé. On l’appellera Styles. Ses objectifs : attirer la publicité, rajeunir et féminiser un lectorat encore masculin à 60 % »6.
Dans un entretien avec le site imédias.biz, il explique qu’il compte sur 10% de bénéfices à l’avenir et cela grâce au site internet : « il faut donc avoir un site puissant pour faire un maximum de pages vues, pour qu’on vende autant d’encarts pub et de pages pub Internet que possible »7.
Sous sa direction, entre 2006 et 2014, L’Express connaît un déficit de plus de 86 millions d’euros. Pour la seule année 2015, la perte attendue est de 4 millions d’euros8.
En 2014 il reçoit la Plume d’or de la Société des Auteurs Savoyards pour ses ouvrages et ses attaches en Haute-Savoie[réf. nécessaire].
En septembre 2015, il est chargé par son actionnariat Altice Media Group de réaliser le départ de 125 salariés qui s’ajoutent aux 115 départs ayant eu lieu lors du rachat en début d’année par ce même groupe. Il est pris à partie par les salariés8.
À partir de la rentrée 2013, il est présent chaque matin aux côtés de Bruce Toussaint dans Team Toussaint, la matinale info sur I-Télé; il y présente les chroniques politiques.
En octobre 2016, alors que la diffusion de L’Express a encore reculé de 22,5% en un an9, est annoncé son départ de la direction du journal. Il y reste toutefois comme éditorialiste et devient conseiller éditorial de la direction du groupe10. Depuis sa nomination à la direction de L’Express en 2006, la diffusion du magazine est passée de 538 798 à 300 000 exemplaires vendus9.
À la rentrée 2016, en vue de l’année électorale qui s’annonce, il rejoint BFM TV et présente la chronique Politique Première tous les matins dans Première édition (6 h – 8 h 30)11. À la rentrée 2020, il est remplacé par Matthieu Croissandeau à la présentation du billet politique de la matinale mais continue à intervenir sur la chaîne en tant qu’éditorialiste politique12.
En octobre 2021, il est présenté comme le directeur de rédaction d’un nouvel hebdo intitulé Franc-Tireur, un hebdomadaire « anti-extrémismes » créé par Daniel Kretinsky, homme d’affaires tchèque, qui lance le même mois sur Facebook sa campagne de pré-abonnement, dont le principal combat, selon Barbier, sera de « dénoncer » les « ennemis des valeurs républicaines »13.